![]() Par l’étude des convergences et des divergences entre ces deux œuvres appartenant respectivement à des peuples anciennement colons et colonisés, nous nous pencherons sur les différentes stratégies adoptées par Kingsolver et Césaire afin de représenter le passé, de remettre en question le discours colonialiste et de mettre à mal un certain afro-pessimisme. ![]() Il s’agira ici de comparer la façon dont Aimé Césaire, dans la pièce Une saison au Congo (1966), et Barbara Kingsolver traitent de l’Histoire du Congo, et, notamment, leurs caractérisations du personnage de Patrice Lumumba. ![]() S’il peut sembler problématique d’inclure dans le domaine de la littérature postcoloniale un auteur de nationalité américaine sans aucun lien apparent avec le Congo, où se déroule The Poisonwood Bible (1998), nous chercherons cependant à démontrer que le roman de Barbara Kingsolver entre en effet dans le domaine de la littérature postcoloniale, ne serait-ce que par ses intentions, ou de façon métaphorique, comme l’affirme du reste Feroza Jussawalla. ![]()
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